S’agissant de la mise en service d’un progiciel de gestion intégré, il est recommandé d’évaluer la pérennité en considérant le projet dans son ensemble. Le risque afférant à la maintenance et à l’évolution du « code » n’est qu’un des aspects du problème. De plus, ce n’est pas un risque majeur dès lors que certains principes élémentaires sont respectés.
En pratique, il s’agit d’évaluer les difficultés, les erreurs et les risques potentiels qui, par leur nature, peuvent nuire au taux de service de l’outil et à la rentabilité de l’investissement. Il s’agit également d’évaluer les seuils au-dessous desquels on doit parler de dysfonctionnements inacceptables et préjudiciables pour la pérennité de votre entreprise.
Une longue expérience acquise dans le domaine de l’organisation et de la gestion industrielle, ainsi que l’audit de nombreuses situations d’échecs de la mise en service de GPAO, nous incitent à dire que les facteurs de risques sont nombreux et variés, et que leurs importances respectives dépendent fortement du contexte.
Pour appréhender cette question, une démarche parmi d’autres, consiste à mener la réflexion en partant du but recherché. Dans le cas présent, en dotant votre entreprise d’un nouveau système de gestion des flux d’informations et de décisions, les objectifs visés sont certainement parmi les suivants :
Pour atteindre un tel ensemble d’objectifs, il ne suffit pas de doter l’entreprise d’une série de leviers et d’outils qui sont habituellement caractérisés par les fonctionnalités du progiciel, mais il faut également faire évoluer le contexte et la culture d’entreprise pour que les comportements soient en adéquation avec l’utilisation des moyens mis en place. Ce dernier aspect relève de la conduite du projet, c’est-à-dire de l’audit, de la planification du projet, des actions d’organisation et de la formation.